Elle atteint un sommet au championnat du monde sur route de 1948, lorsqu'ils se neutralisent et abandonnent la course. Alors que son dérailleur Vittoria est bloqué, l'empêchant de changer de vitesse, son avance se réduit peu à peu. Il termine ce Giro à la 10e place du classement général, son plus mauvais résultat jusqu'alors dans l'épreuve[107]. Il compte également quatre victoires sur Milan-San Remo et trois sur le Tour de Lombardie, ainsi que des succès au classement général de courses à étapes renommées comme le Tour du Pays basque, le Tour de Romandie et le Tour de Suisse à deux reprises. Gino Bartali était un fervent catholique. À l'approche du col d'Izoard, Gino Bartali est en tête de la course, en compagnie de son coéquipier Mario Vicini et du Luxembourgeois Mathias Clemens. Peu après sa participation au Giro, il gagne le Critérium des Nations à Turin, puis la course Reus-Barcelone-Reus en Espagne. Son père finit par céder devant l'insistance d'Oscar Casamonti, et Gino Bartali dispute ses premières courses officielles en catégorie débutants. Lors de la première étape pyrénéenne, la onzième de ce Tour, entre Pau et Saint-Gaudens, Gino Bartali franchit le col d'Aubisque en compagnie de Kléber Piot, avec plus d'une minute de retard sur un groupe composé de Louison Bobet, Ferdi Kübler, Stan Ockers et Georges Meunier, tandis que Jean Robic fait la course seul en tête. 1  Il remporte une nouvelle fois l'étape et relègue Louison Bobet à plus de huit minutes au classement général[90]. Il bondit grâce à de formidables coups de reins. Lors de l'étape Monaco-Gap, il s'échappe du peloton après 200 km de course, rattrape un groupe d'échappés et se classe deuxième de l'étape, derrière le Néerlandais Wout Wagtmans. Septième de Milan-San Remo 1938, Gino Bartali est contraint de renoncer au Tour d'Italie, dont il est pourtant le double tenant du titre. Henri Desgrange renonce à organiser un Tour de France avant même l'offensive allemande du mois de mai : l'impossibilité de longer la frontière italienne et d'approcher les villes portuaires, devenues zones militaires, réduisent le parcours à une « vessie dégonflée », et les transmissions téléphoniques et télégraphiques sont difficiles[57]. Il compte deux minutes de retard sur la tête de la course à Voltri et parvient à revenir sur celle-ci en suivant Learco Guerra, retardé par une chute. Je ne vois pas arriver de nouveaux talents[78]. Il se classe ensuite deuxième à Gap, après être passé en tête au col de Sagnes. Il rejoint « L'Aquila di Ponte a Ema », le club du village, et obtient de nouvelles victoires. Membre de l'Action catholique, il n'a jamais dissimulé son aversion pour le fascisme, même si son succès dans le Tour 1938 avait été exploité par la dictature mussolinienne[153]. Durant l'été 1947, le Tour de France reprend après huit ans d'interruption. Plus encore, il cherchait particulièrement à optimiser ses phases de récupération pour éliminer les toxines et détendre ses muscles. Et puis, un jour, ma ténacité reçut sa récompense. Marcel Hansenne écrit ainsi dans Le Parisien libéré le 21 juillet 1949 : « Il y a en Italie une religion que je ne soupçonnais pas : celle de Bartali et de Coppi »[163]. Coppi ne termine que cinquième, à plus de 40 minutes[80]. Elle existe dans un sport aussi populaire que le football, comme lors de la Coupe du monde de 1954, avec la finale entre la République fédérale d’Alle […] Ce fichier audio a été réalisé à partir de la version du, La version du 1 août 2015 de cet article a été reconnue comme «, Première victoire au Tour d'Italie (1936), Première victoire au Tour de France (1938), Bartali pendant la Seconde Guerre mondiale (1940-1944), Reprise des compétitions internationales et troisième victoire au Tour d'Italie (1945-1947), Deuxième victoire au Tour de France (1948), Morphologie, capacités et style de course, Bartali-Coppi, ou l'Italie coupée en deux, « Bartali est un grimpeur de grande valeur, il a démontré une excellente condition physique qui lui a permis de tenir la longue distance, malgré son jeune âge, ce que je n'aurais jamais cru, « Tu vas me laisser gagner cette dernière épreuve et, l'an prochain, je serai ton domestique. Après avoir passé sans encombre les premières étapes, et notamment les pavés du nord de la France, il s'illustre lors de l'ascension du Ballon d'Alsace en distançant tous ses adversaires. Il est alors contraint de passer la nuit à l'hôpital. Giro dell'Emilia . Tout dans ce pieux rêveur, dans son visage plein de gravité, dans son allure un peu nonchalante, dans le son de sa voix grave, indique une nature douce et mélancolique, « Bartali donne l'impression de ne rien regarder, de ne rien entendre, de ne rien sentir, « son endurance hors du commun le prédispose aux courses de longue haleine les plus exigeantes », « il était capable de battre les meilleurs finisseurs tels que, « il est probable qu'il posséderait le palmarès le plus riche en ce qui concerne les grands tours », « les soirs d'étapes, il médite sur la vie de Sainte-Catherine de Sienne et les jours de repos, il va entendre la messe, « s'exacerbe, [...] soigneusement entretenue par la presse », « Je raflais tous les flacons, bouteilles, fioles, tubes, cartons, boîtes, suppositoires,...[...] J'étais devenu si expert dans l'interprétation de toute cette pharmacie que je devinais à l'avance le comportement que Fausto allait avoir au cours de l'étape, « reconstituant de marque française que l'on pouvait couramment acheter sans ordonnance médicale. » Il dit avoir utilisé cette faille lors du Tour d'Italie 1948 : plaçant derrière Coppi son équipier Giovanni Corrieri, il attaque dès que celui-ci lui crie : « La veine ! Le Tour d'Italie, qui part de Milan le 19 mai, est annoncé comme un duel entre Gino Bartali et le tenant du titre Giovanni Valetti, et leurs équipes respectives, Legnano et Bianchi. En 2010, la poste saint-marinaise émet deux timbres à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de Gino Bartali et du cinquantième de celle de Fausto Coppi. Gino Bartali perd beaucoup de temps lors des contre-la-montre, comme entre Lucques et Viareggio, dont il se classe 45e à plus de neuf minutes du vainqueur français Maurice Archambaud[12]. Après leur voyage de noces à Rome, où la famille Bartali rend visite au pape, Gino reprend son service dans l'armée. Professionnel de 1935 à 1954, il est considéré comme l'un des meilleurs coureurs de tous les temps. 3  L'année 1940 commence par une nouvelle victoire dans Milan-San Remo pour Gino Bartali, la deuxième consécutive. Profondément croyant, membre de l'Action catholique, « Gino le Pieux » a toujours refusé d'être un ambassadeur du fascisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il ne reprend la compétition qu'à la fin du mois de juillet. Alors que Jean Robic attaque sur les premières pentes du col d'Allos, Gino Bartali lui reprend du temps dans le col de Vars avant de le rejoindre dans la descente pour le distancer immédiatement. Il explique alors cette mauvaise performance par la priorité qu'il donne au Tour de France[81], avant de reconnaître quelques années plus tard que « ce n'était pas vrai, mais il fallait bien trouver une excuse à ma défaite[82]! Suivi d'Edward Vissers, il passe le col avec six minutes d'avance sur Antonin Magne, plus de huit sur Leducq. Gino Bartali, né le 18 juillet 1914 à Ponte a Ema, près de Florence, et mort le 5 mai 2000 dans la même ville, est un coureur cycliste italien. En juillet, il ne peut défendre son titre sur le Tour de France, les coureurs italiens, comme les Allemands, n'y participant pas à cause des tensions diplomatiques entre les différents pays européens à l'approche de la Seconde Guerre mondiale[49],[50]. Ils finissent par se retirer de la course, consternant leur public et leurs dirigeants. Lors de la 9e étape entre Campobasso et L'Aquila, première étape de montagne de ce Giro à travers les Apennins, Gino Bartali assomme ses adversaires. Ce dernier s'impose au classement général, avec plus de cinq minutes d'avance sur Bartali, finalement deuxième[101]. Qualifié pour les championnats du monde de Valkenburg aux Pays-Bas, il est considéré comme le favori de l'épreuve, mais l'encadrement de l'équipe italienne lui demande pourtant de travailler pour ses coéquipiers. Alors que Coppi renonce finalement à disputer la « grande boucle », Gino Bartali se rend donc au départ de celle-ci, à Strasbourg, après avoir gagné le Tour de Toscane. Comme Bartali quelques années plus tôt, Coppi perd son jeune frère en course[108]. Après avoir rejoint ce groupe au sommet du col du Tourmalet, Gino Bartali s'échappe en compagnie de Jean Robic et Louison Bobet[102]. Peu après ce dernier, le 23 septembre 2013, Gino Bartali a été reconnu à titre posthume Juste parmi les nations par le mémorial de Yad Vashem[156],[157]. » Chany note qu'il « présente cette particularité peu banale d'augmenter soudain son développement au passage des forts pourcentages, alors que ses adversaires sont contraints à réduire le leur, manœuvre insolite qui lui permet de les laisser tous sur place[146]. C'est la raison pour laquelle ses adversaires, lors des étapes de montagne, l'attaquaient dès le premier col pour tenter de le déstabiliser. Il est professionnel depuis 1935. Surpris par l'audace dont a fait preuve le jeune Coppi, Gino Bartali demande à son directeur sportif de l'engager pour la saison suivante. Sur ce terrain, « où il est capable de produire des accélérations foudroyantes », il « écrase ses rivaux »[145]. His father, Torello, was a day laborer. Ce dernier perd ses chances de gagner le Tour lors de la 15e étape. Gino Bartali se porte en tête de la course au Capo Mele et compte jusqu'à deux minutes d'avance sur ses concurrents[9]. Parmi elles, Bartali est notamment vainqueur de la Coppa Bernocchi, deuxième du Tour de Lombardie et du Tour de Romagne. Era il terzo di quattro figli di Torello Bartali, un piccolo proprietario terriero. Les coureurs italiens gagnent cinq fois lors des neuf premiers jours de course. Il décide en septembre de « démissionner du corps qui était devenu un organe du parti politique »[65]. Gino Bartali. L'équipe italienne sélectionnée pour le Tour par son directeur sportif Costante Girardengo lui est donc entièrement dévouée[33]. Désirant se mesurer aux professionnels, il s'inscrit au Grand Prix Fiume à Turin. Ma poitrine est assez peu développée, car mes muscles sont longs. The Peasant Boy . Cet accident le rendra réticent à disputer les sprints à l'avenir et l'amènera à subir une opération chirurgicale du nez en 1937. Proche du cardinal florentin Elia Dalla Costa, son activité de messager clandestin pendant la Seconde Guerre mondiale, sous couvert de sorties d'entraînement au cours desquelles il acheminait des faux papiers cachés dans le guidon ou la selle de son vélo, a permis de sauver plusieurs centaines de Juifs. En début d'année 1939, Gino Bartali remporte Milan-San Remo, puis gagne le Tour de Toscane en avril[45]. La page suivante utilise ce fichier : Guy Lapébie; Usage global du fichier. », « à l'arrivée, Fausto avait 4 minutes de retard, « Il y a en Italie une religion que je ne soupçonnais pas : celle de Bartali et de Coppi », Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, « Hiver comme été, mon poids est invariable : 68, Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne, Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne, Ordre du Mérite de la République italienne, Statistiques du maillot rose du Tour d'Italie, Grand Prix de la montagne du Tour d'Italie, Statistiques des victoires d'étapes du Tour de France, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Gino_Bartali&oldid=174893510, Vainqueur du Grand Prix de la montagne du Tour de France, Article contenant un appel à traduction en italien, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives au sport, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Portail:Seconde Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Une place de Florence porte son nom, tandis que des stèles honorent sa mémoire à Pérouse[126], Terontola[127], au capo Berta[128] et au passo Rolle[129]. Gino Bartali è nato il 18 luglio 1914, a Ponte a Ema (in provincia di Firenze). Le général Antonelli, président de la fédération italienne de cyclisme, y écarte la foule en s'écriant : « N'y touchez pas, c'est un Dieu ! Gino Bartali Cavaliere di Gran Croce OMRI (Italian pronunciation: [ˈdʒiːno ˈbartali]; 18 July 1914 – 5 May 2000), nicknamed Gino the Pious and (in Italy) Ginettaccio, was a champion road cyclist.He was the most renowned Italian cyclist before the Second World War, having won the Giro d'Italia twice, in 1936 and 1937, and the Tour de France in 1938. Mais il faut attendre 2013 pour que soit reconnue sa participation clandestine au sauvetage des Juifs et résistants persécutés par les autorités fascistes : sous couvert de sorties d'entraînement, il quittait régulièrement son domicile florentin pour se rendre à Assise (Ombrie), mais aussi à Gênes et dans les Abruzzes, des trajets de plus de 350 km aller-retour, pour porter en particulier de fausses cartes d'identité dissimulées dans sa bicyclette, en liaison avec le réseau de résistance conduit par le rabbin Nathan Cassuto[Notes 2] et par l'archevêque de Florence, le cardinal Elia Dalla Costa. En 1936, Gino Bartali obtient un premier résultat probant en avril, en terminant quatrième du Tour de Toscane. Le 1er avril 2006, un musée consacré à sa carrière ouvre ses portes dans son village de Ponte a Ema, grâce à l'action d'une association[124]. Pendant la seconde guerre mondiale, Gino Bartali s’entraîner sur son vélo. Malgré la contre-performance de Fausto Coppi et Fiorenzo Magni lors de la course de pré-sélection, Bartali n'est pas retenu pour disputer le championnat du monde sur route, dont il avait pourtant reconnu le parcours à Lugano. Gino Bartali termine quatrième du Tour de France, à plus de 35 minutes de Coppi, dont c'est la deuxième et dernière victoire sur cette course[111]. Gino Bartali n’a jamais rien dit à propos de ses activités pendant la seconde guerre mondiale, mais ce sont ses proches qui en ont parlé. Il en ressort libre, grâce aux « bons offices » de deux jeunes fascistes qui interviennent en sa faveur auprès du major qui l'interroge[65],[68]. Jean Routier le décrit ainsi pendant le Tour de France 1938 : « C'est le grand, le vrai champion de la montagne et nous sommes restés muets de stupeur devant son allure harmonieuse et puissante à la fois, devant la facilité inouïe de son style. Il s'en empare à nouveau grâce à une victoire en montagne, lors d'un contre-la-montre sur les pentes du mont Terminillo. D'abord appelé au 56e bataillon territorial en octobre 1940, il est ensuite affecté au 60e bataillon d'infanterie territorial et obtient d'être messager militaire à bicyclette, ce qui lui permet de s'entraîner et de bénéficier d'une autorisation pour disputer les quelques courses encore organisées[59]. consulté le 17 décembre 2020. ». Lors de l'étape suivante, entre Pieve di Cadore et Trente, il chute à cause d'un problème de dérailleur à 200 m du sommet du col de Falzarego. Sa carrière sportive avait été interrompue par la Seconde Guerre mondiale : refusant de devenir ambassadeur du fascisme, il avait choisi de se retirer dans la cité vaticane dès 1941. Il place une première attaque dans la côte de Macerone, puis accélère à nouveau dans la côte de Roccaraso et dans la montée de Svolte di Popoli, à 40 km de l'arrivée. La mort de mon frère m'avait frappé comme un avertissement divin à un moment où, peut-être, j'aurais pu commettre les pires erreurs. Il heurte une voiture dans la descente rendue glissante par la pluie d'une course régionale. En 1943, il ne dispute que quatre courses, obtenant son meilleur résultat sur le Tour de la province de Milan avec une deuxième place[64]. Il remporte ainsi son deuxième Tour d'Italie consécutif, en dominant à nouveau le classement de la montagne. Il conserve la première place du classement général pendant douze jours, et bat notamment Fausto Coppi au sprint à Pieve di Cadore, à trois jours de l'arrivée à Milan. Il attaque à 6 kilomètres et crée un écart considérable sur l'ensemble de ses concurrents, pour s'imposer à Briançon. Suivant l'avis de ses médecins, Gino Bartali a cherché à contourner ce défaut en fumant une cigarette et en buvant plusieurs cafés avant le début de ses courses[141]. En septembre, il dispute le championnat du monde sur route. Gino Bartali remporte une troisième étape consécutive à Lausanne, le jour de ses 34 ans. Il s'agit alors de sa 44e victoire en 104 épreuves disputées chez les amateurs[7]. « D'un enfer de neige, d'eau, de glace, Bartali surgit radieusement, archange encroûté de boue, portant sous sa tunique détrempée l'âme précieuse du champion d'exception », écrit Jacques Goddet dans L'Équipe.  : […] Cette maladie contrarie également sa préparation pour le Tour d'Italie, dont il prend néanmoins le départ, bien qu'à court d'entraînement[21]. Lors du Tour d'Italie 1951, Bartali perd beaucoup de temps dès la première étape, avant de se refaire peu à peu. Un nome tanto noto nello sport quanto silenzioso è stato il suo contributo nell’aiutare centinaia di ebrei a sfuggire alla loro sorte di perseguitati. [...] À ce moment, Fausto devenait vulnérable et sa plastique s'altérait. Le Tour repart ainsi le lendemain sans maillot jaune. [...] Dans le creux de son genou droit, une veine se gonflait et apparaissait sur cinq à six centimètres dès que le prenait la toxémie musculaire à laquelle est soumis tout coureur pendant l'effort. Un an après sa mort, une course à étapes italienne créée en 1984 est rebaptisée Semaine internationale Coppi et Bartali, en hommage à ces deux coureurs[122]. Il s'est néanmoins montré au niveau des professionnels. Albert Londres rédige pour Le Petit Parisien un article qui fera date : « Les Forçats de la route ». Mais l'homme d'Eglise et le cycliste entretiendront une relation étroite, bien au-delà de leurs convictions religieuses. Des coureurs sont mobilisés, les fabricants de cycles sont mis au service de l'industrie de guerre[56]. Tandis que l'Italie du Nord, qui « aspire à une libération des mœurs » s'identifie à Coppi, engagé dans une relation adultérine et soutenu par une frange plus libérale de la population, le Sud, où l'« on se réfère au dogme de l'Église », adopte Bartali, « le pieux ». Malgré une crevaison dans la descente, il franchit la ligne d'arrivée à Briançon en tête et revient à seulement 51 secondes de Louison Bobet, effondré[88],[89]. »[160]. Dix ans après sa première victoire, Bartali retrouve le Tour de France au départ de Paris à la fin du mois de juin, avec l'équipe d'Italie dirigée par Alfredo Binda. Le Tour d'Italie rend hommage, cette année, à un grand champion, Gino Bartali, décédé en 2000, à l'âge de 85 ans. Il obtient quelques places d'honneur sur les premières courses puis participe à son dernier Tour d'Italie, dont il se classe treizième. Gino Bartali (Ponte a Ema, Bagno a Ripoli, Toscana, 18 de juliol de 1914 - Ponte a Ema, 5 de maig de 2000), anomenat il Ginettaccio fou un ciclista italià, professional entre 1935 … Gino Bartali was born on July 18, 1914, in Ponte a Ema, a small village south of Florence, Italy. ». Victime de plusieurs crevaisons, il abandonne la course, ce qui lui attire les foudres de la presse fasciste qui le considère comme un traître qui n'a pas voulu défendre les couleurs de son pays[44]. On a beau évoquer le souvenir de tous les meilleurs grimpeurs, aucun d'eux n'a jamais fait pareille impression, « présente cette particularité peu banale d'augmenter soudain son développement au passage des forts pourcentages, alors que ses adversaires sont contraints à réduire le leur, manœuvre insolite qui lui permet de les laisser tous sur place, « [Il] n'est pas de ces stylistes de la montagne, genre Binda, Vietto ou Antonin Magne, qui mettaient un point d'honneur à ne jamais se soulever de leur selle. Il remporte ainsi son premier Tour d'Italie devant ses rivaux Olmo et Canavesi, et s'adjuge également le classement de la montagne, comme l'année précédente[15]. » Le journaliste Claude Tillet écrit dans L'Équipe : « Ce qui est admirable chez le champion de Legnano, c'est qu'il l'emporta cette fois en routier complet, alors qu'avant-guerre il avait gagné en grimpeur, en spécialiste. Il en gagne deux durant l'année 1941, la Coupe Marin disputée à Pavie et la Coupe Benevento[60]. Volontairement en retrait en début d'épreuve, Gino Bartali occupe la 18e place du classement général au départ de la première étape de montagne, à sept minutes du maillot jaune André Leducq[34],[35]. Gino Bartali (Ponte a Ema, 1914-2000) Ciclista italiano. A 13 anni iniziò a lavorare in un negozio di biciclette e, a 21 anni, iniziò ad esordire come ciclista dilettante. Dans la 11e étape entre Rome et Florence, il attaque dans le passo di Radicofani et remporte des points pour le grand prix de la montagne avant d'être victime d'une fringale en fin d'étape. Il s'est adjugé sept fois le titre de meilleur grimpeur dans le Tour d'Italie et deux fois sur le Tour de France. Pour Bartali, le vélo était presque une vocation monastique. Cette fois, la guerre est passée, l'âge est venu. Gino Bartali mesurait 1,71 m, pour 67 à 68 kg[Notes 1]. En plus de ses missions de transport de documents à vélo, Gino Bartali installe à la demande de son cousin Armando Sizzi une famille juive, la famille Goldenberg, dans l'un de ses appartements de la Via del Bandino, à Florence[71]. Épuisé, il arrive avec plus d'une demi-heure de retard à Montpellier.

28 Settembre Giornata Mondiale Aborto, Processo Verbale Di Contestazione O Constatazione, Sinonimo Di Lontananza, Tutta Un'altra Vita Casa Location, C'era Un Ragazzo Cover, Migliori Canzoni Italiane 1991, Frasi Sulle Rose In Latino, Accadde Il 29 Novembre, Sei Forte Maestro 2 Ultima Puntata, Danimarca Italia 3 1 1981,